
15 Déc L’hypoglycémie
Le syndrome d’hypoglycémie est très fréquent. Il peut être responsable d’une fatigue importante. La plupart du temps, il s’agit d’une fatigue particulière qui arrive en coups de pompe et qui est rythmée par les repas, survenant systématiquement 2 à 3 heures après ceux-ci.
Le fait de manger, surtout des aliments riches en sucres rapides aggrave très rapidement les malaises et la fatigue. Les sujets à l’hypoglycémie sont donc habitués à grignoter entre les repas, ce qui provoque une prise de poids excessive, qui aggrave à son tour l’état d’hypoglycémie.
On définit l’hypoglycémie comme une baisse du taux du sucre dans le sang. Il ne s’agit pas d’une maladie, mais d’un symptôme indiquant un dysfonctionnement des mécanismes qui gèrent le taux du glucose sanguin.
Malheureusement, de nos jours, notre alimentation contient, sous des formes diverses (pain blanc, pizza, gâteaux et autres sucreries…), plus de sucres et de céréales et amidons raffinés que de légumes, baies ou autres fruits peu sucrés et céréales complètes.
Des produits tels que les chips sont transformés à un point tel qu’ils n’ont pratiquement plus rien en commun avec l’aliment d’origine. D’autres qui paraissent sains à première vue, sont en fait gorgés de sucre. Par exemple les yaourts allégés en matières grasses, un produit dit de « régime », alors qu’il peut y avoir plus de 20g de sucre sur les 23g environ de glucides dans un pot de 125g.
LES SYMPTOMES PRINCIPAUX DE L’HYPOGLYCEMIE
- Sueurs froides
- Palpitations cardiaques
- Nervosité, irritabilité
- Epuisement, léthargie, fatigue
- Tremblement, engourdissement
- Etourdissement, trouble de la vision
- Vertige
- Somnolence
- Faiblesse musculaire
- Maux de tête
- Troubles digestifs
- Trous de mémoire, confusion mentale
- Insomnie
- Envie de pleurer
- …
INDEX GLYCEMIQUE, KEZAKO ?
Tous les aliments riches en glucides n’ont pas le même effet sur le glucose sanguin et cela pour une quantité identique de glucides apportés. Pour évaluer l’impact d’un aliment sur le taux de sucre sanguin il existe l’indice glycémique.
Les aliments à IG bas font peu augmenter le glucose sanguin après leur consommation tandis que les aliments à IG élevé entraînent une hausse du glucose sanguin et sont accusés, entre autres de plusieurs méfaits.
Si la glycémie devient très élevée soudainement après un repas, cela va provoquer une sécrétion importante d’insuline, une hormone chargée d’abaisser la glycémie. Cependant, de larges quantités d’insuline vont provoquer une chute rapide de la glycémie en retour, au risque de se retrouver en hypoglycémie.
Ainsi, le principe de base est simple : il s’agit avant tout de contrôler les index glycémiques des aliments que l’on consomme.
Cet index concerne uniquement les aliments contenant des glucides : céréales, fruits, certains légumes, aliments sucrés (confitures, confiseries, sodas…). Il n’est pas seulement lié à la teneur de ces aliments en sucres, mais à la manière dont ces derniers passent dans le sang. Il s’exprime sur une échelle allant de 0 à 100 :
- entre 0 et 30, on parle d’IG faible
- entre 30 et 50 l’IG reste modéré
- entre 50 et 70 il est élevé
- et au-delà de 70 il est très élevé
Les glucides à privilégier sont ceux qui proviennent d‘aliments globalement peu glucidique, à IG faible. Ils sont digérés et absorbés lentement, ils ne privent pas d’énergie les autres fonctions corporelles.
Les glucides non raffinés que l’on trouve dans les légumes, dans certains fruits, dans les fruits à coque, les légumineuses et les céréales complètes sont également une source précieuse de fibres et d’eau.
Or, c’est la forte teneur en fibres des glucides complexes qui explique pourquoi ils sont généralement absorbés plus lentement que les sucres et les glucides raffinés. Ils sont bénéfiques à notre santé.
L’indice glycémique ne signifie pas uniquement apprendre à reconnaître et à éviter les aliments qui regorgent de glucides élevés, mais aussi à découvrir les glucides qui sont adaptés à notre métabolisme, en quantité et de qualité.
Il ne s’agit pas de faire la chasse aux aliments glucidiques. Le but est de les choisir de manière à éviter ceux qui provoquent les réactions métaboliques les plus brutales, perturbant l’insuline et aggravant l’état de santé.
Ne pas oublier
Il est important de ne pas sauter de repas, de manger des petits repas au lieu de 3 gros repas, ainsi que de manger à des heures régulières.
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